Pour une alimentation saine et abordable
Chaque jour, la recherche médicale vient confirmer ce que nous savons tous sans trop oser nous l’avouer : notre santé passe par notre alimentation ! Mais nous avons constaté, lors du Conseil communautaire du 2 juillet 2025, que ce principe était difficile à appliquer dans les cantines du Pays des Herbiers.
La délibération que nous avons examinée concernait le Projet alimentaire territorial. L’objectif du P.A.T est double :
– proposer des aliments de qualité produits localement à destination des écoles, des Ehpad…
– encourager de nouvelles pratiques agricoles préservant la santé humaine et la nature grâce au développement du bio.
Ce plan présente de nombreux avantages :
– Les agriculteurs vendent leurs produits à un meilleur prix en limitant leurs charges (circuit court).
– Les enfants et les personnes âgées qui prennent les repas collectifs sont moins exposés aux polluants.
– Les surfaces cultivées en bio augmentent, ce qui réduit la pollution de l’eau et fait baisser les coûts de purification.
En résumé, le P.A.T, c’est bon pour notre santé et bon pour notre portefeuille… mais à la condition de maintenir l’objectif BIO. Or, le mot « Bio » ne figurait sur aucun des documents qui ont été soumis à notre approbation.
Nous avons interpellé M. Hogard à propos de l’absence de toute mention relative au bio : « Pourquoi l’agriculture bio n’est-elle pas citée dans vos documents ? Du local, c’est bien mais du local bio, c’est encore mieux ! D’ailleurs, la loi Egalim fixe un objectif pour la restauration collective publique de 20% de produits biologiques ».
M. Hogard a reconnu que l’objectif était bien d’augmenter la part du bio. Forts de sa réponse, nous lui avons demandé pourquoi le P.A.T du Pays des Herbiers ne mentionnait que « produits alimentaires locaux de qualité » sans évoquer l’agriculture biologique.
M. Hogard a botté en touche argumentant qu’il était encore trop tôt pour le monde agricole et qu’il fallait éviter de le stigmatiser.
Pourtant, le mot « bio » n’est pas une insulte adressée aux agriculteurs. Il s’agit simplement d’admettre que les aliments biologiques contiennent moins de polluants que les aliments issus de l’agriculture conventionnelle. Et, selon nous, ce n’est certainement pas en réintroduisant des produits potentiellement cancérogènes, comme le prévoit la loi Duplomb, que nous améliorerons la qualité de notre alimentation et le revenu des agriculteurs…