Un train nommé Désir…

Véritable serpent de mer, le débat autour de la réouverture de voie ferrée Les Herbiers-Cholet refait surface. La pré-étude de faisabilité (voir le post précédent) confirme ce que nous ne cessons de répéter : le Puy du Fou doit apporter sa contribution financière au projet. Sans cet engagement, il ne faut pas se bercer d’illusions, la ligne ne sera jamais rétablie.

Déjà, au XIXe siècle, pour obtenir l’arrivée du chemin de fer, le Département, les collectivités locales et même les communautés religieuses avaient dû mettre la main à la poche*. Il apparaît nécessaire, si l’on veut faire avancer ce dossier, que tout le monde, y compris les entreprises, se mettent autour de la table. Le Pays Choletais doit également apporter sa contribution, car il serait l’un des premiers bénéficiaires du rétablissement de cette liaison.

Sans la mobilisation des
acteurs locaux, nous risquons d’attendre très, très longtemps à l’image de
cette carte postale (ci-jointe) évoquant, de façon humoristique, la lenteur de
l’avancée de la voie ferrée Cholet-Les Herbiers publiée en…1912 !

Plus sérieusement, le rétablissement d’une liaison ferroviaire Les Herbiers-Cholet, au-delà des services rendus, serait la preuve que notre territoire s’engage résolument dans la voie du développement durable.

*Cf. l’article de Bernard Raymond « Le viaduc ferroviaire de Barbin » in Au Fil du temps, n°2, décembre 2002.

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1 réponse

  1. Forum citoyen dit :

    Du rififi entre nos élus sur cette question (OF – 2 et3.02.2019) : Voir dans les commentaires du post précédent.

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