Européennes : Un vote d’espoir pour Les Herbiers ?
Un avertissement pour Mme Besse
Par son vote aux dernières Européennes, la
ville des Herbiers, comparée aux villes de même taille, apparaît comme une
terre de résistance au RN. Avec 13 %, le parti de Mme Le Pen y enregistre l’un
de ses plus mauvais scores. Si l’on y ajoute les 4 % de Nicolas
Dupont-Aignan, candidat soutenu par Mme Besse, les nationaux-populistes ne font
que 17 % des voix. Ce qui, dans la perspective des municipales de 2020,
constitue un véritable signal quant au refus des thèses extrémistes qui ont
cours dans notre ville.
L’autre enseignement du scrutin, c’est le
résultat de la liste LREM qui, avec près de 33% des voix, distance largement
celle du RN.
Mais l’originalité du vote herbretais ne s’arrête pas là : aux Herbiers, contrairement aux résultats nationaux et même départementaux, la liste Europe-Ecologie (14 %) devance celle du RN. Ainsi, à travers les résultats du scrutin européen, notre ville montre qu’elle résiste au discours haineux des populistes et qu’elle garde confiance dans l’Union européenne. Mieux encore, la présence de la liste Europe-Ecologie en seconde position prouve que beaucoup de nos concitoyen.ne.s ont pris la mesure des défis sociaux et environnementaux, les deux thèmes que nous avons toujours jugés primordiaux.
L’esquisse d’un programme
Ils
constituent la colonne vertébrale de l’ensemble de nos propositions
structurantes pour la ville. Avec notamment :
• Une
économie verte, nouvel axe stratégique permettant un développement de notre
économie : nous proposons depuis
longtemps de créer une synergie entre les établissements d’enseignement, les
entreprises et nos collectivités locales en vue d’impulser de la recherche-développement
dans ce domaine. (Plateforme d’innovation)
• Une
accélération de la construction de logements sociaux : il nous faut fixer
des objectifs ambitieux lors de chaque projet de lotissement pour espérer atteindre un
jour les 25 % fixés par notre Programme local de l’habitat (PLH).
• Une politique volontariste pour le Pôle
santé : la commune et la communauté de communes doivent commencer à
salarier des médecins.
• Des transports en commun pour se déplacer de
manière plus écologique et à moindre coût : plus de cars en attendant une ligne
ferroviaire, minibus, covoiturage, service
d’aide à la mobilité, etc. Sans oublier
les transports doux, avec notamment une
coulée verte le long de la Grande Maine.
• Une relance de la
dynamique développement durable : préservation des ressources, consommation,
formation, économie d’énergie, réduction des déchets, amélioration de
l’habitat, conditions de travail, etc.
• La
recherche d’une autonomie énergétique : La communauté de communes pourrait
élaborer une stratégie de production d’énergie verte sur le territoire en
prenant appui sur les expériences déjà en place.
Voilà quelques exemples d’une politique sociale et environnementale pouvant répondre aux aspirations du vote des Européennes. Un vote qui donne espoir dans l’avenir de notre territoire !
Ce texte a fait l’objet d’un communiqué à l’issue des Européennes, mais la rédaction Ouest-France l’a refusé au prétexte qu’il ne mentionne pas les prochaines municipales… A notre connaissance, c’est la première fois que cela arrive dans ces circonstances.
Lancer le feuilleton des municipales bien avant mars 2020 est l’une des dernières recettes que la PQR détient encore pour vendre un peu plus de papier et surfer quelques mois sur la vague des petites phrases, des vraies fausses intentions et autres vraies fausses ambitions… Désolant démocratiquement mais pas nouveau comme procédé économique.