« La fabrique des pandémies », le film

Marie-Monique Robin, journaliste, réalisatrice, 
présentera son nouveau film aux Herbiers, le mercredi 7 juin
2023, à 20h.


Marie-Monique Robin est lauréate du prix Albert-Londres. Elle a réalisé de nombreux documentaires et est l’autrice de plusieurs ouvrages, dont Le monde selon Monsanto, Notre poison quotidien, Sacrée croissance !… A l’invitation de la Confédération paysanne et en partenariat avec Forum citoyen du Pays des Herbiers, Mme Robin présentera son nouveau film :


 « La fabrique des pandémies »
mercredi 7 juin, 20h., au cinéma Grand Lux des Herbiers.
La projection sera suivie d’un échange avec la réalisatrice.



Préserver la biodiversité, c’est protéger notre santé !

Le film part d’une question qui préoccupe chacun.e d’entre nous, depuis l’émergence de la COVID 19 : « D’où viennent les pandémies ? ». Marie-Monique Robin tente d’y répondre en donnant la parole à une quinzaine de scientifiques, que l’on suit sur leurs terrains de recherche, dans quatre continents. Leurs travaux montrent qu’il existe un lien direct entre la crise de la biodiversité et la crise sanitaire. C’est bien la destruction de la biodiversité par l’humanité qui crée les conditions d’émergence de nouveaux virus tels que le Covid 19. 

Un syndicat agricole à l’initiative de cette soirée

Depuis ses débuts, la Confédération Paysanne a conçu sa mission de défense des paysans et des paysannes dans le cadre d’un projet de société incluant les intérêts de tous les citoyens et citoyennes. La défense de l’environnement et du vivant s’est avérée de plus en plus importante au fur et à mesure que les défis s’accumulent. La pandémie de Covid 19, puis la grippe aviaire montrent clairement les limites des solutions techno-scientistes et hygiénistes. Le lien fait par le documentaire de Marie-Monique Robin,  entre perte de biodiversité et émergence de nouvelles épidémies, nous semble constituer une base de réflexion intéressante d’autant plus que très peu de médias ont évoqué cette piste.  

Une association citoyenne en soutien

L’association Forum Citoyen participe à cette soirée car, pour ses membres, agir en faveur de la biodiversité c’est :
– soutenir une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Dans notre Bocage, chaque année, des dizaines de kilomètres de haies disparaissent. Il faut arrêter ce saccage ! En soutenant une agriculture paysanne qui respecte les habitats naturels,  nous protégeons à la fois la biodiversité et notre santé. 
– protéger l’eau. Dans le Bocage vendéen, de nombreux résidus de pesticides se retrouvent dans nos rivières.  Selon l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, en Vendée, seulement 2 % de nos cours d’eau sont classés en « bon état écologique ».https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-roche-sur-yon-85000/entretien-seulement-2-des-cours-d-eau-sont-en-bon-etat-ecologique-en-vendee-5edd7658-f098-11ec-a1f9-96fad4cda185

Cette situation met en péril non seulement la vie de nos rivières mais également l’approvisionnement de la population en eau potable. Il convient donc de préserver les zones humides et  de réduire drastiquement l’utilisation des pesticides. Mais pour cela, il faut changer de modèle agricole. 

C’est un enjeu environnemental et une question de santé publique.

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2 réponses

  1. Daniel Charrier dit :

    Après le film et les échanges avec Marie-Monique Robin, une chose parmi des centaines d’autres : toute action locale en faveur de la biodiversité est bonne à prendre, notamment pour des raisons sanitaires. Il faut par exemple casser le bitume de toutes les cours de récré et laisser jouer les enfants dans l’herbe et le sable. Ca ne peut qu’être favorable à l’enrichissement de leur flore microbienne et, par conséquent, à une meilleure santé (lutte contre l’obésité, etc.). Sans compter bien sûr l’intérêt d’y favoriser la recrudescence des insectes, donc des oiseaux, etc.

  2. Pasquier dit :

    Je cite Marie-Monique Robin « on n’a plus le temps d’être pessimiste ». Agissons vite, et je soutiens donc Forum Citoyen qui se bat contre les dévoreurs de surfaces. Combien d’arbres abattus pour une route aux Épesses qui n’a plus rien de bucolique?

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