Bilan à mi-mandat

 

Les dernières élections municipales se sont déroulées il y a trois ans, nous sommes donc au milieu du gué. C’est l’occasion de faire un point sur la politique conduite par la municipalité élue à cette occasion. Vous en trouverez d’abord ci-dessous une synthèse, puis un bilan détaillé autour de 7 thèmes majeurs.

 

Une gestion à courte vue

 En matière de développement, notre critique principale a toujours porté sur l’absence de projets structurants. L’équipe en place préfère privilégier des réalisations de confort, certes utiles pour tenter d’assurer sa réélection mais pas porteuses d’avenir. Sa ligne politique semblant se réduire à ce mot d’ordre : « Conserver le pouvoir à tout prix. »

Il y a un an cependant, le projet d’un cinéma multiplexe a été lancé ; une très bonne chose en soi. Nous craignons pourtant que le centre-ville pâtisse du départ du cinéma en périphérie, ainsi que le contrôle idéologique que la délégation de service public peut permettre au maire et à son staff rapproché. L’association Grand Ecran risque d’en perdre son rôle d’éducation populaire et de relais de la vie associative.

Plus récemment aussi, l’annonce d’un axe de développement autour du tourisme nous a paru a priori positif. A une nuance près : l’implantation d’un camping, d’un parking et d’une route près du Mont des Alouettes, qui vont amorcer le saccage des collines, notre patrimoine naturel. Ce projet vient contredire les prises de positions précédentes de Mme Besse et nous interroge sur sa cohérence.

Le plus inquiétant dans ces annonces : Rien ne concerne les enjeux vraiment stratégiques.

Le tourisme n’est pas suffisant pour assurer notre développement, car l’essentiel des emplois de la ville se situe dans le secteur industriel. Pendant 3 ans, aucun projet digne de ce nom n’a été lancé afin que notre tissu industriel continue à se développer. Cela pourrait concerner par exemple l’économie verte, très porteuse d’avenir. Nous pourrions demander à la Région une plateforme régionale d’innovation (PRI) et créer une synergie entre les établissements d’enseignement, les entreprises et nos collectivités locales en vue d’implanter de la Recherche & Développement. La ville doit tout faire pour faciliter la transition vers une industrie moins traditionnelle, cela permettrait à nos jeunes de trouver ici des emplois qualifiés.

D’autres projets structurants

 Un autre enjeu stratégique où nous sommes au point mort, c’est celui de l’évolution de nos institutions. Concernant le rapprochement avec d’autres communes ou communautés de communes, et la création d’une communauté d’agglo. Tout bouge autour de nous, mais Mme Besse n’a aucune vision et aucune dynamique de développement territorial. Cet enjeu porte loin dans le temps et nous allons y perdre énormément.

Pour ce qui concerne la redynamisation du centre-ville, en dehors de la restructuration lancée par l’équipe précédente, rien de déterminant n’a été initié : pourquoi avoir repoussé notre suggestion d’un pôle culturel intercommunal et avoir abandonné le projet de coulée verte ?…

A la com-com, c’est l’abandon de la politique environnementale de son prédécesseur qui est le plus révélateur du mandat Besse. Pas vraiment séduisant pour notre image à l’extérieur, mais sans doute agréable à ses amis de la FDSEA.

Sur le plan social, nous manquons de logements sociaux (9,7 % au lieu des 25 % souhaités), et nous ne rattrapons pas notre retard, au contraire.

Et à propos d’image, comment terminer sans évoquer le marquage à l’extrême droite de notre ville ? (Recrutements, culture, immigration, gouvernance, com’…) Un repli sur soi qui ne doit pas vraiment donner envie de se marier avec elle, de venir y vivre ou d’ y investir.

A noter que l’équipe en place donne encore le change parce que beaucoup de réalisations ont été initiées par l’équipe précédente : le Pôle santé, Green Tech, la maison des communes, le parc du Landreau, la place des Droits de l’homme, le lotissement communal…

  

 

Un bilan qui s’articule autour de 7 points

1 – Pas de projets structurants dignes de ce nom

2 – Un développement territorial sans réelle vision

3 – Un centre-ville qui périclite

4 – Une politique environnementale qui recule

5 – Un marquage idéologique à l’extrême droite

6 – Une démocratie locale qui s’étiole

7 – Une absence de politique sociale

 

 

1 – Pas de projets structurants dignes de ce nom

 Economie

  • Manque de projets stucturants du type économie verte. Nous pourrions demander une Plateforme régionale d’innovation (PRI) et créer une synergie entre les établissements d’enseignement, les entreprises et nos collectivités locales en vue de développer de la Recherche & Développement.
  • Rien n’est fait concrètement pour que notre économie locale s’adapte aux défis actuels. Pour que le tissu économique industriel continue à se développer, car c’est là que nous avons une grande partie de nos emplois.
  • Faciliter la transition vers une industrie moins traditionnelle et plus qualifiée. Cela permettrait à nos jeunes de trouver ici des emplois qualifiés.
  • Le tourisme, seul projet structurant annoncé, n’est pas suffisant pour assurer notre développement. Rare point positif important, sauf que nous ne sommes pas d’accord avec son application (saccage des collines…).
  • L’état d’esprit réactionnaire affiché par la ville (voir Idéologie) est préjudiciable à l’attractivité car il pollue l’image de la ville aux yeux des entrepreneurs, notamment.

Finances et budgets

  • Très forte augmentation de la taxe foncière (TF), de 50% en 2016 et de 25 % en 2017. C’est contraire aux promesses faites. Les Herbretais connaissent une augmentation simultanée des taxes de la commune et de la communauté (TH et TF) sans qu’aucune analyse ne soit faite ni conclusion tirée (commune nouvelle, fusion de com-com, …).
  • Nous avons vendu en 2015 pour 1 million d’euros de biens immobiliers, autrement dit de « bijoux de famille», alors que nos investissements (voierie, patrimoine, aménagement de l’espace…), certes utiles, ne préparent en rien les recettes futures (ils ne sont pas structurants !)
  • Depuis ce début de mandat, nous n’avons pas emprunté alors que les taux étaient au plus bas. Nous nous y mettons à retardement, au moment où les taux ont commencé à monter.
  • En continuant à prioriser ses réalisations de confort, la municipalité vit sur ses acquis et semble ne pas voir l’intérêt de préparer l’avenir. Elle semble plutôt préparer sa réélection.

Energie

  • L’Agenda 21, mis en place par l’équipe précédente, a été laissé en plan.
  • Le Forum d’avenir a été fait a minima (1 seule réunion par thème et pratiquement sans élus), pour bénéficier des subventions, et n’a impulsé aucune dynamique sur le plan énergétique.
  • La ville devrait montrer l’exemple en matière d’économie d’énergies en programmant une large opération d’isolation des bâtiments publics et la com-com pourrait proposer un guichet unique réunissant tous les acteurs.
  • La com-com pourrait aussi élaborer une stratégie de production d’énergie sur le territoire. (Autre axe structurant.)

Transport

  • Absence d’alternative à la voiture, aucune initiative pour aller vers du transport collectif.
  • Absence de politique sur les cheminements doux : projet de coulée verte stoppé.
  • Autre projets structurant possibles, recommandés par le SCoT, et pas du tout envisagés : ligne ferroviaire et intensification du transport collectif routier. Faire un diagnostic des besoins puis un plan de déplacement.

 

 

2 – Un développement territorial sans réelle vision

Aménagement de nos collectivités

  • Développement territorial : VB n’est pas porteuse de projets (dixit sa propre majorité).
  • Nous sommes à la traîne sur le plan du rapprochement avec d’autres communes ou com-com. Donc pas de création de communauté d’agglo possible. On va y perdre énormément et pour longtemps.
  • Nous n’avons toujours pas de projet de territoire au niveau de la com-com, et nos 8 maires sont très loin d’avoir l’esprit solidaire de la com-com de Pouzauges (lesquels travaillent ensemble chaque semaine). Ceci explique sans doute l’absence d’enthousiasme de Pouzauges pour nous rejoindre, comme le positionnement idéologique clivant de VB.
  • CTM, cinéma, maison des associations, ces projets ne devraient-ils pas être communautaires?

 

 

3 – Un centre-ville qui périclite

Centre-ville

  • Il périclite, et le départ du cinéma ne va rien arranger. Absence de vision en matière d’aménagement urbain.
  • Pas de schéma de développement commercial du centre-ville. La restructuration en cours revenant à l’équipe précédente.
  • Pas de réponse à notre suggestion d’y construire un Pôle culturel (théâtre, médiathèque ludothèque, cinéma, …) par la com-com. La culture pouvant être l’un des moteurs d’un centre-ville vivant.
  • Pas d’aménagement de la coulée verte, qui le valoriserait en l’irrigant. (Autre projet structurant.)

 

 

4 – Une politique environnementale qui recule

Agriculture

  • Soumission à la FDSEA, notamment à l’occasion des modifications du PLU.
  • Deux décisions opposées au bio (CM et CC de septembre 2014) : suppression de l’exonération fiscale de taxe foncière lors de l’installation d’agriculteurs bio, et rejet d’une demande de subvention pour la mise en place d’une offre de repas bio à la ferme.
  • Aucune alternative à l’agriculture intensive n’est encouragée, avec les pollutions qui en découlent.

Environnement

  • Abandon de l’Agenda 21 et du PCET, et mise en place, a minima, de Forum d’avenir. (Le PACET est en projet) Quid de leur mise en place… ? Une très nette perte de dynamique environnementale depuis le début du mandat Besse par rapport aux mandats précédents.
  • Les pollutions agricoles continuent, malgré les différents plans de maîtrise.
  • Déchets : la redevance incitative est une bonne chose, … mais elle a été imposée par l’Etat. Reste à ce qu’elle devienne réellement incitative pour que les gens aient intérêt à moins produire de déchets.
  • Les modifications du PLU, notamment des zones naturelles, sont à la main des agriculteurs de la FDSEA, bien représentés au conseil.

 Energie

  • L’Agenda 21, mis en place par l’équipe précédente, a été laissé en plan.
  • Le Forum d’avenir a été fait a minima (1 seule réunion par thème et pratiquement sans élus), pour bénéficier des subventions, et n’a impulsé aucune dynamique sur le plan énergétique.
  • La ville devrait montrer l’exemple en matière d’économie d’énergies en programmant une large opération d’isolation des bâtiments publics et la com-com pourrait proposer un guichet unique réunissant tous les acteurs.
  • La com-com pourrait aussi élaborer une stratégie de production d’énergie sur le territoire. (Autre axe structurant.)

 

 

5 – Un marquage idéologique à l’extrême droite

 Culture

  • Rentrée culturelle 2014 : Annulation de certains spectacles, du partenariat culturel avec la Région, de la relation avec le Fonds régional d’art contemporain (FRAC). Le début d’une mise au pas de la culture.Décision d’ouvrir en exclusivité les abonnements aux Herbretais, politique de préférence locale.
  • Suppression ou forte diminution des jours des festivals sur le livre ; éviction de la Cie Zany Corneto ; annulation du spectacle de la Maison de la petite enfance et forte diminution de la Semaine de la petite enfance ; disparition de la danse contemporaine.
  • Refus de la Ville des Herbiers de mettre une salle à la disposition de la Cie Zany Corneto pour lui permettre de jouer la pièce La Bête n’est pas morte. Eviction de la ville.
  • Démission de l’adjointe à la culture après la grosse polémique qui a fait suite à l’éviction de la Cie Zany Corneto. Y aurait-il eu un désaccord entre la maire et son adjointe ?
  • Prise de contrôle de la culture: d’abord du cinéma grâce à la délégation de service public (DSP). Tout récemment, VB prend les commandes de la commission culture.
  • Refus de notre proposition de confier un projet de pôle culturel ambitieux à la communauté de communes, qui engloberait les bibliothèques, une médiathèque et un cinéma intercommunaux. Pas d’esprit communautaire.
  • Chauvinisme avec le slogan « Je suis fier d’être Herbretais» ; pétainisme avec « Familles, je vous aime. » Image d’une ville crispée sur son identité, fermée sur elle-même, pas ouverte à l’accueil de migrants.
  • Censure à la Bibliothèque pour Tous du livre Identitaire, le mauvais génie du christianisme d’Erwan Le Morhedec.

Idéologie

  • De nombreux signaux sont envoyés dans le sens de l’enfermement dans le passé et du rejet de l’autre, du repli sur soi : la priorité au patrimoine, une culture bridée et qui se contente de sanctuariser le passé, la défense des crèches de Noël dans les lieux publics et une représentation de crèche devant la mairie des Herbiers, un projet d’ossuaire au Mont des Alouettes, des déclarations nationalistes (l’expression « notre civilisation » souvent employée), le rejet des réfugiés à moins qu’ils soient chrétiens… ( !), une stigmatisation des gens du voyage (texte et photo du magazine municipal), l’interdiction d’Amnesty du marché couvert, la mise en place de « voisins vigilants », etc.
  • Les sucettes publicitaires de la ville, alors que les messages ne peuvent avoir de caractère confessionnel, sont utilisées par le diocèse de Luçon pour faire la promotion du baptême.
  • Affiche sexiste présentant un stéréotype de femme-objet et de ménagère.
  • Aide au village libanais Mazraat-el-Dahr (composé à 100 % de chrétiens) pour… des sentiers de randonnée. Alors qu’à proximité (Syrie, Irak, Afghanistan…) des gens fuient, souffrent de la faim, sont torturés, violés, vivent dans des camps dans des conditions lamentables, meurent… !
  • Voyage de VB en Syrie, où elle est allée serrer la main de Bachar al-Assad. Lequel a massacré 250 000 personnes de son peuple pour se maintenir au pouvoir et a laissé prospérer Daech, son « meilleur ennemi ».
  • Cie Zany Corneto: éviction de la pièce La Bête n’est pas morte portant sur les camps de concentration, après 10 ans de présentation aux scolaires du secteur. Ce refus intervient après quatre autres évictions de la Cie Zany Corneto par la Ville. Il s’agit ni plus ni moins d’une censure culturelle, pratique habituelle de l’extrême droite.
  • Des recrutements idéologiques: un directeur de la com’ qui vient de la Ligue du Sud (du couple Bompart, ex-FN), un autre employé du service com’ proche du MPF et de la Manif pour tous, un directeur de cabinet et un responsable du service culturel ayant le même profil… Après un chef de cabinet omniprésent, il faut donc des « chargés de communication ». Ces recrutements posent une vraie question concernant le fonctionnement démocratique de notre institution Ville. Et nous craignons de voir la maire instrumentaliser la ville au profit d’une idéologie extrémiste, car on met davantage la commune au service d’un combat idéologique qu’à celui des administrés.
  • Ce qui contribue à donner une image rétrograde de notre ville à l’extérieur.
  • Les activités culturelles sont rabotées (voir plus haut) et sont remplacées par la priorité sur les vieilles pierres, un rapprochement avec le Puy du Fou, un 14-juillet commémorant l’Amiral de l’Etenduère ou les vieilles locomotives… Autrement dit : stop à l’ouverture et à la créativité, et cap sur le passé. Très identitaire. (Voir aussi la censure, à la bibliothèque, du livre Identitaire, le mauvais génie du christianisme)
  • 2014 : Le remplacement d’une école publique, dans les investissements, par une salle de gymnastique.
  • Mars 2015 : VB veut transmettre la laïcité et les valeurs de la République à l’école « à travers 2000 ans d’histoire» et discours à la manif « Je suis Charlie» sans évoquer les valeurs de la République. Notre maire est-elle républicaine ? Elle met en avant, souvent par allusions, des valeurs telles que le nationalisme ou le catholicisme traditionaliste, et des idées « identitaires » où l’on devine qu’on est bien entre soi et qu’on ne demande qu’à y rester. Depuis l’arrivée de Mme Besse à la mairie, la Ville des Herbiers ne rate pas une occasion de manier le symbole anti-républicain. (Droite légitimiste, nostalgique de l’ancien régime)

 Migrants

  • Septembre 2015 : VB refuse de participer à l’opération nationale pour l’accueil des réfugiés fuyant l’Irak et la Syrie, seule parmi tous les maires de Vendée interrogés par Ouest-France. Déclaration choquante d’exclusion et de repli sur soi absolument contraire à nos valeurs. (Qui choque aussi les élus de la com-com de Pouzauges)
  • Mme Besse tente sortir de son isolement en manipulant ses concitoyens et en alimentant les peurs irrationnelles. Dans le magazine de novembre 2015 de la ville, elle cite des chiffres farfelus et illustre son propos avec une photo de foule évoquant une invasion.
  • Septembre 2016 : VB s’oppose à la création de centres d’accueil et d’orientation (CAO), sur tout le territoire, pour les migrants de Calais.

Municipalité

  • La com’ remplace la démocratie locale (voir ci-dessus) : un journal municipal mensuel et non plus trimestriel. Avec beaucoup de pub pour la municipalité mais très peu d’infos sur les dossiers, les enjeux.
  • Démissions: Après le départ d’un Directeur général des services, après la démission de la conseillère ‎déléguée à la solidarité internationale et aux échanges culturels, après la démission de l’adjoint aux Finances, la démission récente de l’adjointe à la Culture de la Ville des Herbiers.

Sécurité

  • Présentation anxiogène des questions de sécurité, avec la gendarmerie, afin d’imposer le dispositif « Participation citoyenne » identique à celui de Voisins vigilants.
  • Dramatisation des incidents à l’aire d’accueil des gens du voyage pour les stigmatiser, et dramatisation des incidents également à l’église St Pierre. (Communiqués et magazine municipal)
  • Pas de mise en place d’une politique de quartiers, avec des conseils de quartiers dotés de petits budgets. (Projet structurant en matière de démocratie locale)

 

 

6 – Une démocratie locale qui s’étiole

Démocratie locale

  • Remise en cause de la liberté d’expression avec l’interdiction du graph « Je suis Charlie. » et l’interdiction d’Amnesty au marché des Herbiers.
  • Les conseils municipaux et communautaires sont réduits au minimum (opposition muselée).
  • Les commissions dont réduites d’autant, un minimum d’infos y est donné et très peu de débats y ont lieu. Les 3 commissions qui traitaient de l’enfance, du scolaire, de la jeunesse, de l’action sociale, de la solidarité famille et de la santé publique ont été ramenées, en trois ans, à une seule.
  • Le débat d’orientation budgétaire, LE débat de l’année, est souvent escamoté : à la fin de conseils comportant souvent entre… 40 et 50 délibérations.
  • Fonctionnement interne de la mairie: chaque courrier envoyé doit être remis au chargé de com’ (recruté à l’extrême droite). Toute question devait transiter par Christophe Hogard jusqu’à ce qu’il soit transféré à la com-com.
  • Gros moyens sur la com’, notamment en personnel. La com’ remplace la démocratie locale.
  • Aucune mise en place d’une citoyenneté de quartiers, seulement, en prévision, des réunions à vocation électoraliste.
  • Contrairement à ce que prévoit la loi NOTRe, aucun Conseil de développement n’a été mis en place au niveau de la com-com.
  • Intéresser davantage la population à la participation aux Comités consultatifs des services publics locaux (Piscine, service public d’assainissement, …)
  • Les questions orales au conseil ne respectent pas le règlement intérieur (voir le conseil du 9 octobre 2017).
  • VB a confié à Christophe Hogard une mission qui relève de la compétence des élus, à savoir « apporter une vision politique à la communauté de communes ».

Associations

  • Le projet de maison des associations semble tombé à l’eau. ( ?…)

Alors que la démocratie, c’est accepter le désaccord, permettre la discussion, échanger des arguments. C’est accepter peut-être d’avoir tort, et pourquoi pas de changer de position. Il ne s’agit pas pour autant d’aboutir obligatoirement à un consensus, mais bien de faire apparaître les divergences d’appréciation et les enjeux après qu’ils aient été bien identifiés.

 

 

7 – Une absence de politique sociale

Logement

  • Nous manquons de logements temporaires, de logements d’urgence et de petits logements de type T1 ou T2.
  • Difficulté, pour les personnes âgées et les personnes handicapées, d’habiter le centre-ville.
  • Nous offrons actuellement moins de 10 % de logements sociaux alors que notre PLH en prévoit 25 %.
  • Nous ne rattrapons pas notre retard, au contraire, car le bilan du Plan local d’urbanisme, à mi-parcours, vient de montrer que nous avons réalisé seulement 17 % des logements locatifs sociaux prévus sur cinq ans.

Santé

  • La désertification médicale se poursuit, malgré le centre de santé.

Scolaire

  • Juin 2014 : Suppression du projet d’école publique à La Tibourgère.
  • Mise en place de temps d’activités périscolaires (TAP) payants.

Social

  • Notre parc de logements sociaux est à 8 % au lieu des 25 % recommandés par le plan local d’habitat (PLH). (Voir plus haut.)
  • Suppression du projet de crèche associée au nouvel EHPAD, Les Genêts en fleur. Ce qui est fort dommageable pour nos aînés.
  • Stigmatisation de la communauté des gens du voyage, par communiqués dans OF ou dans le magazine municipal (texte et photos dramatisants).
  • Obstacles administratifs pour l’accès à l’Epicerie Sociale, qui en ont fait disparaître totalement les gens du voyage.

Sports

  • Construction d’une salle de gymnastique, après avoir annuler le projet d’école publique à La Tibourgère.

 

 

 

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