La qualité du service de Vendée Eau
Voir ci-dessous la déclaration de nos élus, au conseil communautaire du 7 décembre 2022, suite au rapport annuel sur le prix et la qualité du service de Vendée Eau en 2021.
» Nous n’avons pas réussi à accéder au rapport intégral. Contrairement à ce qui est indiqué dans la délibération, le document n’est pas accessible sur le site, dans l’Espace Abonnés, à la rubrique Documentation.
Nos remarques ne vont donc concerner que les informations présentées dans le rapport synthétique.
1 – On y apprend que « la consommation moyenne par abonné a diminué jusqu’en 2014 (de 120 m3 en 1995 à 98 m3 en 2014), puis s’est stabilisée à hauteur de 100 m3 ». Alors que la pénurie s’installe chaque année un peu plus, les efforts en faveur de la limitation de la consommation d’eau doivent être renforcés. Il faut savoir qu’au 5 décembre 2022, le remplissage des retenues n’est que de 42,80 % !
2 – Concernant les fuites du réseau, (soit, en volume, l’équivalent de la consommation de la ville de la Roche-sur-Yon), il est seulement précisé que la Vendée a un taux de perte inférieur à ses voisins. Il faut rappeler qu’en Vendée l’indice linéaire de perte est d’1,12 m³ km/jour. et que le réseau fait 15.538 km… Cela représente pour notre collectivité une perte financière importante puisqu’il s’agit d’une eau purifiée après de coûteux traitements.
3 – Le coût moyen d’une nouvelle desserte en eau potable, correspondant à un linéaire moyen de 100 mètres, est passé de 9 133 € HT en 2016, à 13 000 € HT en 2021, soit une progression moyenne de 7,3% par an. Les raccordements au réseau sont coûteux pour la collectivité. Un argument de plus pour limiter l’étalement urbain et renforcer la densification !
4 – Concernant la qualité des eaux brutes, les éléments en notre possession ne nous incitent pas à l’optimisme. Les eaux de surface, qui constituent 88 % de notre source d’approvisionnement, sont particulièrement chargées en éléments chimiques et biologiques : nitrates, pesticides et sous-produits de désinfection. »