Le Puy du Fou poursuit son artificialisation du Bocage
A l’heure des crises climatiques et de la nécessaire protection de la biodiversité, le Puy du Fou poursuit sans vergogne l’artificialisation du Bocage. Son annonce de l’achat de 400 hectares supplémentaires ne fait qu’accroître notre inquiétude quant à l’avenir de nos espaces naturels et agricoles, et plus globalement quant aux conséquences planétaires.
Nous étions déjà inquiets lorsque les élus de la Communauté de communes ont élaboré un Plan local d’urbanisme (PLUiH) permettant au Puy du Fou d’urbaniser bien au-delà des limites fixées par la loi Climat et résilience (plan que notre association conteste en justice, conjointement avec la Confédération paysanne). Mais nous n’étions pas les seuls : les habitants du Pays des Herbiers doivent aussi savoir que ce plan d’urbanisme fait l’objet de nombreuses réserves. Ainsi, plusieurs services de l’État et associations ainsi que la Chambre d’agriculture ont donné des avis défavorables. Tous s’inquiètent du grignotage des espaces agricoles et réclament une réduction des zones ouvertes à l’urbanisation.
Avec l’annonce récente, il apparaît clairement que nous n’en prenons pas le chemin. Certes, les responsables du Puy du Fou affichent des intentions très protectrices pour les agriculteurs mais seulement pendant une durée de neuf ans ! Et le rachat des terres par les paysans semble quasi impossible…
On nous annonce que les 400 hectares ne sont pas urbanisables… pour le moment ! Mais qui nous garantit que le Plan local d’urbanisme ne sera pas modifié ? Face à ce risque, nous appelons les citoyen.ne.s à nous rejoindre afin de défendre l’avenir de notre Bocage et de notre planète.
400 hectares, ça représente la moitié de la surface de la commune de St Mars-la-Réorthe ou près d’un quart de celle de Chambretaud.
Extrait d’un communiqué de la Confédération paysanne.
» Le droit de préemption des paysans a été bafoué. (…) Nous dénonçons ces méthodes de spoliation du foncier agricole, car demain, rien ne garantit que les paysans puissent continuer sereinement leurs activités. Le statut de cette zone pourrait être modifié. »