Quel pays des Herbiers voulons-nous ?

Nos communes n’ont plus les moyens de gaspiller l’argent en jouant le « chacun pour soi ». D’ailleurs l’Etat, la Région et le Département ne l’acceptent plus. Désormais, pour être efficace, notre territoire a besoin d’élaborer une stratégie commune.

Définir un projet de territoire

En effet, les aides financières versées aux huit communes transiteront désormais par la communauté. Celle-ci doit donc définir son projet pour les dix années à venir, car il s’agit de passer d’une logique de subventions à une logique de projets. En faisant cela, les institutions cherchent à lui donner une cohérence de développement : Qu’on mette fin à une politique « de clocher » et qu’on décide ensemble ce qu’il est bon de faire pour l’avenir du pays.
La loi impose également – ce qui n’est toujours pas fait – que notre communauté crée un conseil de développement pour convier associations, syndicats et personnes qualifiées à l’élaboration de ce projet de territoire.
L’Etat, la Région et le Département ne demandent pas la création d’une commune nouvelle, ils veulent faire fonctionner la communauté de communes de façon cohérente.

Deux contrats sans projet

En octobre 2017, nous avons signé un contrat Vendée territoires avec le Département afin de percevoir des aides financières sur une période de quatre ans. Mais les 19 investissements candidats au soutien ont été choisis par les communes sans qu’un projet de territoire préalable ait été défini. Même chose pour le contrat de ruralité que nous avons signé en décembre dernier avec l’Etat. On est retombé dans les mêmes travers. (Ces contrats ont même été signés sans avoir été évoqués en commission !)

Pourtant les diagnostics faits préalablement sont très intéressants et donnent une bonne visibilité sur les enjeux. On relève par exemple la nécessité d’attirer de nouveaux professionnels de santé ; de soutenir les primo-accédants au logement ; d’attirer des entreprises à forte valeur ajoutée ; d’encourager d’autres modes de transport que la voiture ; d’améliorer la qualité de l’eau ; de relancer les actions en faveur du développement durable ; de développer une politique cohérente à l’égard des plus fragiles ; etc. Il y a du pain sur la planche !

Alors, quand est-ce qu’on s’y met ?

Enfin, dans le cadre de ce travail, une réflexion sur le devenir de nos 8 communes et de notre com-com est, selon nous, également indispensable. Pour rester dans la course, faut-il fusionner en une commune nouvelle ?… fusionner notre com-com avec une ou plusieurs voisines ?… envisager la création d’une communauté d’agglo ?… Tout doit être mis sur la table car là aussi les enjeux sont très importants : diminuer notre contribution au FPIC ; faire des économies ; maîtriser les taxes ; rester un interlocuteur identifié ; … Nos voisins, eux, n’ont pas attendu. Il en va de l’essor de notre pays ou de son déclin.

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