Le sport aux Herbiers

Le sport, facteur de lien social

L’incroyable parcours du VHF en Coupe de France nous fournit l’occasion de faire un point sur la politique sportive aux Herbiers. Mais nous voulons tout d’abord féliciter les joueurs, l’encadrement et tout le club pour cette performance hier inimaginable.

L’enthousiasme a largement dépassé les limites de la ville et a fédéré aussi toute une population locale comme, à une autre échelle, la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde 98 avait rassemblé le pays dans toute sa diversité (le fameux « black-blanc-beur »). Le seul bémol est venu encore une fois de la municipalité avec sa com’ omniprésente. Laquelle n’a pu s’empêcher de récupérer l’évènement et de placer les messages réactionnaires habituels (allusions aux guerres de Vendée : « Terre de Géants », …).

Un impact économique

Mais revenons à l’essentiel. Ce coup de projecteur national sur Les Herbiers a bien sûr un impact médiatique qui déborde du cadre sportif ; ce sont tous les secteurs économiques qui en bénéficient. Ce qui tendrait à justifier le poids prépondérant du VHF dans les subventions que la ville donne aux clubs sportifs. Regardons-y de plus près.

Revoir la grille des subventions aux clubs

Depuis plusieurs années, l’enveloppe des subventions allouée par la ville à l’Office municipal des sports, pour les clubs, n’évolue pas. Même si les besoins de ceux-ci augmentent en même temps que les normes des équipements sportifs et l’encadrement.

Et il est vrai que dans ce cadre contraint, tout en respectant les critères d’attribution en vigueur, la part importante qui revient au VHF diminue celle des autres clubs. Du fait de son statut à part, il faudrait donc sortir le VHF de cette enveloppe. Or cela fait un an et demi que la ville a promis à l’OMS de revoir la grille des subventions. Mais rien ne bouge. Il faut savoir aussi que les clubs de niveau national reçoivent d’autres subventions de la ville pour leurs déplacements.

Tout cela a un coût bien sûr, alors est-il besoin d’en rajouter ? La ville sera la seule de France, de sa taille, à avoir trois terrains de foot synthétiques lorsque celui du RSA (Ardelay) sera construit… ! Alors que les salles actuelles mériteraient souvent d’être rénovées et que certains petits clubs sont ballotés de salle en salle. La communauté de communes a aussi pour projet d’investir dans une salle multisports pour 2024 et la ville va passer une convention avec le collège Jean-Yole pour l’utilisation de sa future salle de sports pendant 20 ans…

Travailler davantage avec l’OMS

La Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) demande à chaque club d’écrire son projet pour les 5 ans à venir. Nous pensons que l’OMS devrait être chargé par la ville de s’assurer que cette démarche est conduite à bien ; elle est déterminante pour connaître les besoins futurs (encadrement et investissements). Elle pourrait également inciter les clubs à développer le sport-santé, axe de travail sur le plan national.

En tout état de cause, une mise au point entre la ville et l’OMS semble nécessaire. Sur la grille des subventions, nous l’avons dit. Mais également pour clarifier le rôle de ce dernier, qui est ambigu depuis qu’un poste de directeur des sports a été créé par la précédente municipalité. En espérant que cela amène ensuite la ville à consulter davantage l’OMS, comme cela aurait dû être le cas pour la construction de la salle de gym, ou la création du Forum des sports…

Dernier point : à quand une vision intercommunale de la politique sportive ?

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