Plus de ségrégation, moins de République : caractéristiques du mandat BESSE
Un an que Véronique Besse est arrivée aux fonctions de maire des Herbiers et de présidente de la Communauté de communes du Pays des Herbiers.
Lors de la campagne électorale, nous avions fait part de notre crainte d’une dérive issue de la mouvance MPF.
Moins de liberté d’expression, moins de démocratie, moins de République.
Au moment des attentats de début janvier, Véronique Besse était présente au mouvement de solidarité qui s’en est suivi… et condamne quelques mois après un graph « Je suis Charlie ». De fait, elle foule au pied la liberté d’expression. Mais cet élément n’est pas isolé, les conseils municipaux, les commissions municipales qui les précèdent sont réduits au minimum. L’opposition est ainsi muselée. Elle foule du pied la démocratie. La situation des services municipaux est du même acabit. Suite à l’arrivée de chargés de communication de mouvance d’extrême droite, chaque courrier, mail ou demande doit impérativement être « remontée » au service communication. Les délégations données aux fonctionnaires sont réduites au strict minimum. Le plus grave est que même les élus doivent en référer à V. Besse avant qu’une position «officielle » ne soit prise. La République n’est-elle pas, elle aussi, foulée au pied ?
Plus de chauvinisme, plus de pressions, plus de ségrégation
« Fier d’être Herbretais », « Famille, je vous aime », tels sont les slogans mis en place par l’équipe Besse. Ces slogans nous rappellent malheureusement la sombre période pétainiste « Travail, Famille, Patrie ». Le chauvinisme a ce triste privilège de considérer l’Autre comme différent. Mais ce type de pression n’est qu’un des moyens utilisés par l’équipe municipale. En effet, nombreux sont les Herbretais qui n’osent pas réagir de peur de perdre leur emploi. La ségrégation sévit également dans la politique éducative. L’arrêt de la construction de l’école de la Tibourgère n’est que la face visible de l’iceberg. Le discours de l’édile municipal est extrêmement clair « Il y a assez d’école aux Herbiers ». Elle oublie simplement de préciser qu’il n’y a pas assez d’écoles publiques mais suffisamment d’écoles privées !
Ouvrons vite nos livres d’Histoire et souvenons-nous que le repli sur soi a toujours été précurseur de régression ou même pire.
