Un petit bilan

Après quatre ans de mandat, les orientations prises par l’équipe en place ont-elles répondu aux attentes des Herbretais.es ? Les priorités en matière sociale, écologique et démocratique, ont-elles été prises en compte ?

Logement : une insuffisance notoire

Le parc immobilier ne répond toujours pas aux besoins des jeunes travailleurs, des familles, des personnes âgées… Le taux de logements aidés dépasse à peine les 10 % alors que l’objectif fixé est de 20 %, voire 25 %. Les immeubles qui sortent de terre seront-ils accessibles aux personnes aux budgets modestes ? Face aux difficultés d’hébergement, des salariés dorment dans leur voiture. Pourquoi ne pas leur proposer, pour un temps déterminé, un hébergement d’urgence ?

Autre point noir : Pour des questions de rentabilité, de nombreux logements loués à l’année basculent en location saisonnière. Suite à nos interventions répétées, nous attendons que des dispositifs dissuasifs soient mis en place.

Écologie : des avancées… à pas de souris

Suite à l’Accord de Paris de 2015, la loi Climat et résilience oblige les collectivités à limiter l’artificialisation des sols. Dans ce domaine, les mesures que nous avons prises dans le cadre du PLUiH sont-elles à la hauteur du défi climatique ?

La Cour régionale des comptes semble en douter. Tout en soulignant de réelles avancées, elle insiste sur la difficulté de notre collectivité à atteindre les objectifs fixés. Selon la Cour, « des efforts supplémentaires seront nécessaires d’ici 2027 pour rejoindre la trajectoire fixée par la loi Climat et résilience, dans la perspective du Zéro artificialisation nette (ZAN) d’ici 2050. » Ces observations, partagées par d’autres organismes indépendants, nous ont conduit à déposer un recours auprès du Tribunal administratif de Nantes.

Démocratie locale : la marche arrière

S’il est un domaine où l’inaction – voire plus – de la majorité saute aux yeux, c’est celui de la démocratie locale. Contrairement à ce qui nous avait été annoncé, le Conseil des sages a été supprimé sans qu’aucune alternative ne soit proposée. Les commissions consultatives des services publics ont bien été installées, mais sans volonté de susciter une participation citoyenne. Notre proposition d’ouvrir les commissions municipales à des personnes qualifiées a été rejetée.  Nous avons aussi suggéré de mettre en place un Conseil de développement pour rassembler les forces vives du territoire, comme à Pouzauges. Nous avons plaidé pour des conseils de quartiers qui auraient permis aux citoyens d’échanger et de monter des projets collectifs avec un budget dédié, comme à la Roche-sur-Yon.  Hélas, toutes nos propositions ont été ignorées.

Et tout cela, sans compter la mise sur la touche des associations que la mairie ne contrôle pas, comme l’OMS. On s’inquiète maintenant pour le Chrono…

En résumé, depuis 2020, nous pratiquons une opposition exigeante mais constructive. Nous demandons des précisions et nous expliquons les raisons de notre opposition. Malgré les difficultés, nous entendons poursuivre dans cette voie… jusqu’en 2026 !

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