Au revoir, le Lavoir

Voici le Lavoir (propriété communale), situé rue Jean Yole. Petit patrimoine local bien connu des Herbretais, notamment de ceux qui ont fréquenté le collège Jean-Yole à proximité. Beaucoup se souviennent des lavandières qui s’y rendaient encore dans les années soixante, voire soixante-dix.

La commune vient de le vendre à des particuliers.

L’ argument invoqué pour justifier cette cession est que la source qui l’alimente se serait tarie. Or, comme vous pouvez le constater sur la photo prise début janvier 2024, il est plein d’eau. Bien situé, à deux pas de la Grande Maine, ce petit patrimoine de pays aurait dû rester dans le domaine public. Il aurait pu être aménagé pour offrir une pause fraîcheur aux promeneurs et aux gens du quartier.

Sans compter que par les temps qui courent, tous les lieux humides – si petits soient-ils – contribuent à préserver une biodiversité en grand danger. En décembre dernier, le Pays de Pouzauges a reçu le prix de la Meilleure intercommunalité française pour la biodiversité. A cette occasion, le préfet de la Vendée Gérard Gavory a félicité ses élus pour « avoir pris à bras-le-corps tous les problèmes en faveur de la biodiversité. C’est une priorité absolue au niveau national. Il nous faut (…) favoriser le maintien et la restauration des zones humides. » (Ouest-France 23, 24, 25 décembre 2023)

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2 réponses

  1. Dépraz dit :

    Quel dommage pour ce beau lavoir. J’ai à l’esprit ce qui a été fait du lavoir de Mouchamps. Un bel espace d’expo & autres qui profitent à toutes et tous.

  2. Forum Citoyen dit :

    En 2015, l’association Passion Patrimoine lançait un appel pour la maintenance du petit patrimoine remarquable. Elle faisait cette déclaration dans Ouest-France :
     » Il existe une richesse incroyable au Pays des Herbiers. Nous pensons aux lavoirs, fours à pain, calvaires, puits, etc. (…) Tous ces édifices, petits et grands, sont sous nos yeux, mais on y prête souvent peu attention. Nous avons été marqués par le fait que nombre de ces vieilles pierres ne sont pas entretenues, voire tombent en ruines. On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. » …

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