Où va le commerce ?

Sommes-nous prêts à entendre
les « signaux faibles » ?

Les « signaux faibles » ce sont des événements
qui sont apparemment anecdotiques, mais qui en fin de compte sont les prémices
de changements importants. Dans notre territoire, lorsque ces « signaux
faibles » touchent à l’emploi, on peut être aveuglé par la situation du
plein-emploi et ne rien voir.

La disparition des caissières
et l’arrivée des distributeurs automatiques

Récemment, à Angers, un magasin a ouvert le dimanche
après-midi, sans caissière. Ailleurs, des entreprises proposent déjà des
dispositifs robotisés pour faire les courses : un «Drive»
sans employé…

On peut imaginer que, dans les 10 ans à venir, le métier
de caissier-ère viendra effectivement à disparaître, malgré tous les efforts
pour le préserver. Souvenons-nous des pompistes dans les stations-service, ou
plus récemment des agents des péages d’autoroutes.

Ces évolutions sont induites par le développement des technologies
et nos choix de mode de vie. Ainsi, on peut voir se développer sur nos
territoires des distributeurs automatiques disponibles 7/7, 24/24, pour des
pizzas, des baguettes de pain, voire des fruits et légumes.

Un danger pour l’emploi et le
lien social ?

Si ces dispositifs permettent parfois le maintien de
services de proximité dans les communes rurales (les distributeurs), ils posent
surtout la question de la disparition du commerce tel qu’on l’a connu. Avec ses
conséquences sur l’emploi, surtout dans des grandes surfaces déjà touchées par
le développement du e-commerce. Nous devons ici intégrer ces questions dans
notre réflexion, notamment sur le devenir d’un centre-ville a priori mal en
point. (La supérette de la place des Droits de l’homme !!! ?…)

Une perspective par ailleurs
favorable

Nous savons que le petit commerce a un rôle prépondérant
de créateur de lien social, ce qui doit être la préoccupation de toute
politique. Et la tendance lourde qui amène désormais de plus en plus de consommateurs
à préférer des magasins plus humains, avec plus de contacts, doit jouer en
faveur des centres-villes, en permettant d’y contrecarrer les dérives signalées
plus haut. Cette tendance est la manifestation d’une demande de lien de
confiance avec les commerçants, tant pour le plaisir de la relation que pour la
qualité des produits (voir le succès des circuits courts). A nous de bien
l’accompagner. 

Un schéma commercial

Pour cela, depuis
quelques années, nous préconisons d’élaborer de façon concertée un schéma de
développement commercial. Au-delà d’une densification indispensable du
centre-ville, celui-ci permettrait de recenser toutes les initiatives utiles au
développement du petit commerce :

Nous pourrions aussi nous
inspirer des actions qui fleurissent autour de nous :

  • Interdire de nouvelles implantations commerciales en périphérie ?
  • Créer une« pouponnière » de commerces ?
  • Mettre en place une synergie entre commerces du centre et de la périphérie
    pour lutter contre le e-commerce ?

Les propositions ne manquent pas, l’heure est à la prise d’initiatives !

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