Politique sanitaire et sociale : représentants des usagers, planning familial, féminicides, besoins des assos…

Déclaration de Julie Mariel à l’occasion du conseil communautaire du 24 mars 2021.

Le Contrat Local de Santé et la Convention Territoriale Globale mutualisés dans le Plan Local Unique Santé Social (PLUSS) sont deux études dont l’enjeu est primordial pour le développement de nos villes. Aussi, avons-nous lu avec attention les 131 pages de ce document.

Cette étude nous amène à vous poser les 5 questions suivantes :

Question 1 : Concernant le comité local des partenaires (p.16) et les participants aux trois « focus groupes » (p.31) : comment les représentants des usagers et des habitants ont-ils été désignés ? Comment ont-ils été informés ? Quelles sont les incidences pour le focus « parents-jeunes-enfants » qui n’a pas pu se tenir faute de participants ?

Les questions 2 et 3 font référence aux p.37 et 38 dont l’étude est reprise dans la fiche 3.1.a p.103.

Sur les problématiques exposées, l’une concerne la santé sexuelle des jeunes et indique « un manque d’information sur les thématiques telles que l’IVG, le dépistage des MST… ». Le planning familial n’est plus présent sur notre territoire, ne serait-ce pas l’occasion d’ajouter comme action une permanence de proximité ? Le constat étant posé et le PLUSS engageant les partenaires financeurs ?

Concernant les pratiques nécessitant un renforcement des actions de prévention (p.38), l’une concerne les violences familiales et conjugales. Le PLUSS renforçant le partenariat entre la communauté de communes (CCPH), le Département et l’ARS, n’aurait-il pas pu être envisagé une action dans le cadre de la lutte contre les féminicides en développant un dispositif « d’éviction du conjoint violent ». Notre territoire serait précurseur dans cette approche des violences faites aux femmes et moteur dans l’accompagnement des auteurs et des victimes.

Question 4 : Dans la fiche-action « Recenser les besoins des associations accompagnant les publics les plus vulnérables », vous nous avez informés à plusieurs reprises être en lien constant avec ces associations, connaître leurs besoins, leurs difficultés, et les soutenir en conséquence. Aussi, l’action n’aurait-elle pas dû être « partir des besoins des associations et mettre en place les actions qui y répondent » ?

Question 5 : Que signifie la mention « volonté politique » figurant dans la rubrique « Points de vigilance, risques identifiés, difficultés préalables… » présente sur 6 actions des 21 proposées ?

Merci de votre attention.

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