Pour une commune nouvelle

(Ce papier fait suite aux deux articles de Ouest-France, ci-dessous, concernant notre proposition)

Un fort besoin de mutualisation de nos communes

Quelques constats : Les Herbretais connaissent une augmentation simultanée des taxes de la commune et de la communauté (TH et TF), alors qu’avec les nombreux transferts de compétences en cours, la logique voudrait que les charges des communes diminuent. Par ailleurs notre ville est la 2ème de Vendée pour le cumul de ces taxes, et la communauté de communes connaît des difficultés budgétaires importantes. Il nous semble par conséquent que les doublons entre ces deux niveaux doivent pour le moins être examinés afin de faire des économies et maîtriser les taxes.

Première proposition

Dans ce contexte, il est temps de s’interroger sur la nécessité de rassembler nos huit communes en une seule, comme nous y encourage fortement la loi NOTRe*.

 D’autres arguments viennent plaider en faveur ce bouleversement : A plusieurs, nous sommes plus forts pour programmer de nouveaux projets porteurs d’avenir et rendre de meilleurs services aux habitants. On peut aussi prévoir un développement plus harmonieux (donc moins coûteux !) et plus solidaire du pays des Herbiers en arrêtant le chacun pour soi. Enfin une commune plus importante a aussi plus de poids face aux interlocuteurs institutionnels.

Un leadership du Haut-Bocage en jeu

 Tout bouge actuellement autour de nous : communes nouvelles de Sèvremont et des Essarts-en-Bocage ; mariage des pays de St-Fulgent et des Essarts ; création de Montaigu-Vendée suite à la fusion de cinq communes ; …

Autrement dit, pour Les Herbiers, le leadership du Nord-Est-Vendée est en train de se jouer. Car les pays de Montaigu et de Rocheservière, qui viennent eux aussi de fusionner, vont se transformer en communauté d’agglomération. Avec plus de compétences, de dotations de l’Etat et de visibilité.

Pendant ce temps-là, nous sommes au point mort…

Deuxième et troisième propositions

 Cela nous amène obligatoirement à envisager un rapprochement de notre pays avec au moins l’un de nos voisins. Et nous y avons intérêt :

Notre lourde contribution au FPIC* pourrait être grandement allégée par un mariage avec le Pays de Pouzauges et/ou celui de Mortagne, par exemple. Car à l’inverse de nous, ils sont bénéficiaires de ce fonds de solidarité.

La transformation de cette nouvelle com-com en communauté d’agglo, possible alors, nous permettrait de devenir un interlocuteur à part entière de la Région (au même titre que La Roche, Montaigu, Cholet, Beaupréau…) et de bénéficier de dotations de l’Etat plus conséquentes. Sans compter, là aussi, le développement plus ambitieux, harmonieux et solidaire du nouveau territoire qui en résulterait.

Un bouleversement qu’il faut conduire démocratiquement

Mais pour commencer, la fusion de nos huit communes ne peut se faire qu’en associant le plus possible la population et les associations, et en définissant un projet de territoire avec des objectifs communs. Une charte de fonctionnement de cette commune nouvelle devra alors être établie. Avec des communes déléguées et des maires délégués, ainsi que le maintien de tous les services dans les mairies actuelles, devenues alors mairies déléguées.

 

* Loi NOTRe (juillet 2015) : Nouvelle organisation territoriale de la République.

FPIC : Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales.

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